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Je vais reprendre un article que j'ai trouvé sur le web pour expliquer pourquoi je m'intéresse au personnage de Jésus.
Il me sert de "démarreur" sur mes réflexions sur la Théologie et les religions.
Il ne s'agit pas pour moi de choquer les gens, mais il y a des gens ,des évènements du passé qui m'interpellent et je désire faire partager mes réflexions, mes pensées ,mes découvertes qui donnent à réfléchir sur ce qu'est notre socièté et notre monde.
Je ne suis ni Gourou, ni maître à penser, mais j'ai déjà cloué le bec à certaines personnes portant des oeillières et qui se disait "grand philosophe" devant l'Eternel.
Ames sensibles il vaut mieux ne pas me lire ou alors montrez que vous avez de l'ouverture d'esprit et de la Tolérence !!!

Jésus est un mystère pour beaucoup de Croyants, croyant connaitre la véritable histoire mais ne s'étant jamais pencher sur la réalité historique.

Alors je vais me pencher sur ce Jésus, tel un enquêteur, pour savoir si cet homme dont on fait la Pub depuis 2010 ans a réellement existé. Et pourquoi on en fait tout un "patakés".

Le Mythe de Jésus est né ......la date réelle n'est en fait pas vraiment connue.....pour la majorité des historiens et des exégètes au début du I siècle .......c'est a partir de là que l'on a ajusté les calendriers d'aujourd'hui......en Judée et non en Israël .D'après les évangiles sa maman serait une Vierge.Il aurait passé son enfance en Egypte et serait revenu vivre en Gallilée
Ce n'est seulement à 30 ans qu'il commencera à prêcher et ce pendant seulement 2 ans.
Ensuite il sera crucifier après un procés à la va vite devant  Ponce Pilate.

Ceci est un résumé non exhaustif de la vie de Jésus selon la tradition chrétienne.
J'avancerai dans mes réflexions en utilisants les évangiles, des livres, voire des réflexions d'autrui pour avancer comme je l'ai dit ,comme un détective, en utilisant les indices que je trouverai sur mon passage.

La première question qui se pose c'est pourquoi les Juifs ne croient ils pas en Jésus ?
Puisque la Christianisme est issu du Judaïsme ,que Jésus est un Juif, et qu'il fut crucifier en tant que Roi des Juifs par les Romains, on est en droit de se poser cette simple question.
Et une première réponse est arrivée par cet article ,écrit par un Rabbin :


Pendant 2 000 ans, les Juifs ont rejeté la thèse chrétienne qui fait de Jésus un messie. Pourquoi ?

Il est important à comprendre pourquoi les Juifs ne croient pas en Jésus. Il ne s'agit pas là de dénigrer d'autres religions, mais de clarifier la position juive. Plus nombreuses sont les données dont on dispose, mieux on peut faire son choix quant à son itinéraire spirituel.
Les Juifs n'acceptent pas Jésus en tant que Messie parce que :


1) Jésus n'a pas accompli les prophéties messianiques.


2) Jésus n'a pas incarné les qualifications personnelles du Messie.


3) Les versets bibliques que l'on applique à Jésus sont traduits de manière erronée.


4) La foi juive est basée uniquement sur une révélation nationale.

A la fin de cet article, nous examinerons les sujets supplémentaires suivants :


5) Le christianisme contredit la théologie juive.


6) Juifs et Gentils.


7) La venue du Messie.

1) JESUS N'A PAS ACCOMPLI LES PROPHETIES MESSIANIQUES


Qu'est-ce que le Messie est censé devoir accomplir ?

La Bible dit qu'il :

A. Construira le troisième Temple (Ezéchiel 37, 26-28).


B. Rassemblera tous les Juifs revenus sur la Terre d'Israël (Isaïe 43, 5-6).


C. Fera entrer le monde dans une ère de paix universelle, et mettra fin à toute haine, oppression, souffrance et maladie, ainsi qu'il est écrit : " Une nation ne s'élèvera pas en brandissant l'épée contre une nation, ni un homme n'apprendra plus l'art de la guerre " (Isaïe 2, 4).


D. Propagera la connaissance universelle du D.ieu d'Israël, qui unira l'humanité comme ne formant qu'un peuple. Comme il est écrit : " D.ieu sera Roi sur tout le monde, en ce jour, D.ieu sera Un et Son Nom sera Un " (Zacharie 14, 9)


Il est de fait historique que Jésus n'a accompli aucune de ces prophéties messianiques.


Les Chrétiens répliquent que Jésus accomplira celles-ci lors de sa deuxième venue, mais les sources juives assurent que c'est d'emblée que le Messie accomplira ses prophéties, sans avoir besoin de venir une deuxième fois.

2) JESUS N'A PAS INCARNE LES QUALIFICATIONS PERSONNELLES DU MESSIE

A. Le Messie comme prophète

Jésus n'était pas un prophète. La prophétie ne peut exister en Israël que lorsque le pays est habité par la plus grande partie du peuple juif. A l'époque d'Ezra - vers l'an 300 avant l'ère commune - quand la majorité des Juifs refusa de quitter Babylone pour retourner en Israël, la prophétie prit fin avec la mort des derniers prophètes - Aggée, Zacharie et Malachie.
Jésus est apparu sur la scène de l'histoire environ 350 ans après la fin de la prophétie.


B. Descendant de David

Le Messie doit être un descendant du côté paternel du roi David (Voir Genèse 49, 10 et Isaïe 11, 1). Or, selon la thèse des Chrétiens, Jésus est né d'une femme vierge, et donc n'avait pas de père. Il est par conséquent impossible qu'il ait pu satisfaire aux exigences d'une filiation paternelle remontant au roi David !


C. L'observance de la Torah

Le Messie conduira le peuple juif à une pleine observance de la Torah. La Torah énonce que toutes les mitsvoth (commandements) resteront toujours en vigueur, et que quiconque voudra changer la Torah sera aussitôt identifié comme un faux prophète (Deutéronome 13, 1-4).


Tout au long du Nouveau Testament, Jésus prend le contre-pied de la Torah et affirme que ses commandements ne sont plus applicables (voir Jean 1, 45 et 9, 16 ; Actes 3, 22 et 7, 37).

3) LES VERSETS BIBLIQUES QUE L'ON ATTRIBUE A JESUS SONT TRADUITS DE MANIERE ERRONEE


On ne peut comprendre un verset biblique qu'en l'examinant dans le texte original hébreu, ce qui révèle beaucoup de décalages dans la traduction chrétienne.


A. La naissance virginale

L'idée chrétienne d'une naissance virginale a pris naissance dans Isaïe 7, 14 où il est question d'une 'alma qui a enfanté. Le mot hébreu 'alma a toujours signifié : " jeune femme ", mais les théologiens chrétiens, plusieurs siècles après, l'ont traduit par " vierge ".

Cette version a permis de concilier la naissance de Jésus avec l'idée païenne qui prévalait au premier siècle selon laquelle des mortelles pouvaient être fécondées par des dieux.


B. La crucifixion

Il est écrit dans les Psaumes (22, 17) : " Car des chiens m'enveloppent, la bande des méchants fait cercle autour de moi ; "comme le lion" (ils meurtrissent) mes mains et mes pieds. "

Le terme hébreu KeAri (" comme le lion ") est grammaticalement similaire au mot " déchirure ". C'est ainsi que le christianisme lit le verset comme contenant une allusion à la crucifixion : " Ils ont transpercé mes mains et mes pieds. "


C. Le serviteur souffrant

Le christianisme considère que le chapitre 53 d'Isaïe sur le " serviteur souffrant " se réfère à Jésus.
En réalité, ce chapitre 53 constitue la suite directe du chapitre 52, qui décrit l'exil et la rédemption du peuple juif. Les prophéties sont écrites au singulier parce que les Juifs (" Israël ") sont considérés comme une seule unité. La Torah fourmille d'exemples où la nation juive est désignée sous un pronom singulier.


Par une triste ironie de l'histoire, les prophéties de persécution du livre d'Isaïe se sont accomplies notamment au XIème siècle, où les Juifs ont été torturés et massacrés par les Croisés qui agissaient au nom de Jésus.


D'où sont venues ces traductions erronées ?

Saint Grégoire, évêque de Nazianze au IVème siècle, a écrit : " Un peu de jargon est tout ce qui est nécessaire pour en imposer aux gens. Moins ils comprennent, plus ils admirent. "

4) LA FOI JUIVE EST BASEE UNIQUEMENT SUR UNE REVELATION NATIONALE


Sur les 15 000 religions recensées dans l'histoire humaine, seul le judaïsme base sa croyance sur une révélation nationale, c'est-à-dire une révélation où D.ieu s'adresse à la nation entière.

Si D.ieu devait faire naître une nouvelle religion, il va de soi qu'Il l'annoncerait à tout le monde, et pas à une seule personne.

Le judaïsme est la seule parmi les grandes religions de monde à ne pas s'appuyer sur des " revendications de miracles " comme base de la foi.

En fait, la Bible précise que D.ieu accorde parfois à des charlatans le pouvoir de réaliser des " miracles ", et ce afin de mettre à l'épreuve la loyauté des Juifs envers la Torah (Deutéronome 13, 4).

Maïmonide énonce (" Fondements de la Torah " 8, 1) :


" Les Juifs n'ont pas cru en Moïse, notre maître, à cause des miracles qu'il a exécutés. Toutes les fois que la croyance de quelqu'un s'appuie sur la contemplation de miracles, elle ne fait que traîner derrière elle des doutes, parce qu'il est possible que les miracles soient accomplis à l'aide de la magie ou de la sorcellerie. Tous les miracles que Moïse a provoqués dans le désert ont été mis en œuvre parce qu'ils étaient nécessaires, et non en tant que preuves de sa prophétie.
Quelle a été alors la base de la foi
[juive] ? La Révélation au mont Sinaï, que nous avons vue de nos propres yeux et entendue de nos propres oreilles, et non comme rapportée par les témoignages de tiers… ainsi qu'il est écrit : "D.ieu t'a parlé face à face…" La Torah dit aussi : "Ce n'est pas avec nos pères que D.ieu a conclu cette alliance-là, mais avec nous, ceux de nous qui sommes ici aujourd'hui tous vivants." (Deutéronome 5, 3)


Le judaïsme n'est pas affaire de miracles. Il est l'expérience personnelle en tant que témoin oculaire de chaque homme, femme et enfant qui s'est trouvé au mont Sinaï il y a 3 300 ans.

Voir notre article " D.ieu a-t-il parlé au mont Sinaï ?" pour approfondir le sujet.

5) LE CHRISTIANISME CONTREDIT LA THEOLOGIE JUIVE


Les points théologiques suivants s'appliquent surtout à l'église catholique romaine, la plus importante des dénominations chrétiennes.


A. D.ieu en trois parties ?

L'idée catholique de la Trinité transforme Dieu en trois parties distinctes : Le Père, le Fils et le Saint-Esprit (Matthieu 28, 19).

Cette conception s'oppose à celle contenue dans le Chema', base de la foi juive : " Ecoute, Israël, l'Eternel est notre D.ieu, l'Eternel est UN ! " (Deutéronome 6, 4). Les Juifs récitent chaque jour le Chema', ils l'écrivent sur les poteaux des portes (Mezouza), et ils se l'attachent au bras et à la tête (Tefilines). Cette affirmation de l'unicité de D.ieu est ce que l'enfant apprend à dire en premier, et elle constitue les derniers mots que le Juif prononce avant de mourir.

Selon la loi juive, l'adoration d'une divinité en trois parties est considérée comme une forme d'idolâtrie - l'un des trois péchés capitaux dont un Juif doit se garder même au péril de sa vie. Cela explique pourquoi, pendant l'Inquisition et à travers l'histoire, les Juifs ont sacrifié leurs vies plutôt que se convertir.


B. Un homme comme D.ieu ?

Les Catholiques romains croient que D.ieu est venu sur terre sous une forme humaine, puisque Jésus a dit : " Moi et le Père sommes un " (Jean 10, 30).

Maïmonide consacre la plus grande partie du " Guide des égarés " à l'idée fondamentale que D.ieu est incorporel, ce qui signifie qu'Il ne revêt aucune forme physique. D.ieu est éternel, hors du temps. Il est infini, hors de l'espace. Il ne peut pas être né, et il ne peut pas mourir. Affirmer que D.ieu prend une forme physique revient à Le déprécier, car cela diminue à la fois Son unité et Sa divinité. Comme le dit la Torah : " D.ieu n'est pas un mortel " (Nombres 23, 19).

Le judaïsme affirme que le Messie naîtra de parents humains, et qu'il possédera des attributs physiques normaux comme les autres gens. Il ne sera pas un demi-dieu, et ne sera pas investi de qualités surnaturelles. En fait, chaque génération contient en son sein un individu qui aurait la capacité de devenir le Messie (voir Maïmonide - " Lois sur les Rois ", 11, 3).


C. Un intermédiaire pour la prière ?

La foi catholique affirme que la prière doit être canalisée par un intermédiaire, c'est-à-dire par une confession auprès d'un prêtre. Jésus lui-même a été un intermédiaire, puisqu'il a dit : " Aucun homme ne vient au Père que par moi. "

Dans le judaïsme, la prière est une affaire totalement privée, entre chaque individu et D.ieu. Comme l'affirme la Bible : " D.ieu est près de tous ceux qui font appel à Lui " (Psaumes 145, 18). De plus, les Dix Commandements énoncent : " Tu n'auras pas d'autres dieux "devant Moi" ", ce qui signifie qu'il est interdit d'établir un médiateur entre D.ieu et l'homme (voir Maïmonide - " Lois sur l'idolâtrie ", chapitre 1).


D. L'engagement dans le monde physique

La doctrine catholique traite souvent le monde physique comme un mal qu'il faut éviter. Marie, la plus sacrée des femmes, est décrite comme une vierge. Les prêtres et les nonnes sont astreints à un devoir de chasteté. Et les monastères sont situés dans des lieux isolés, éloignés du monde.


Le judaïsme, au contraire, croit que D.ieu a créé le monde physique non pas comme une source de frustrations, mais pour notre plaisir. La spiritualité juive consiste à se mesurer au monde physique d'une manière qui nous élève et qui nous enrichisse. L'activité sexuelle, lorsqu'on la pratique dans le contexte approprié, est un des actes les plus saints qui soient.


Le Talmud enseigne que si l'on a l'occasion de déguster un nouveau fruit et qu'on refuse de le faire, on devra en rendre compte dans le monde à venir. Les écoles rabbiniques enseignent comment vivre au sein de l'agitation des activités commerciales. Les Juifs ne font pas retraite devant la vie, ils la subliment.


6) Juifs et Gentils

Le judaïsme n'exige de conversion de personne. La Torah de Moïse est une vérité pour toute l'humanité, juive ou non. Le roi Salomon a demandé à D.ieu d'exaucer les prières des non-Juifs qui venaient au Temple (I Rois 8, 41-43). Le prophète Isaïe appelle le Temple une " maison pour toutes les nations ".

Le service du Temple pendant Soukoth consistait en 70 offrandes de taureaux, correspondant aux 70 nations du monde. Le Talmud enseigne que si les Romains s'étaient rendu compte des avantages que le Temple aurait pu leur procurer, jamais ils ne l'auraient détruit.
Les Juifs n'ont jamais cherché activement à convertir quiconque au judaïsme. La Torah prescrit en effet la voie appropriée que doivent suivre les non-Juifs, connue sous le nom de " Sept lois de Noé ". Maïmonide explique que tout être humain qui observe fidèlement ces lois morales fondamentales gagne une place de choix dans le ciel.

Pour une étude approfondie des Sept lois de Noé, voir notre article "Les lois noa'hides".


7) La venue du Messie

Maïmonide considère que la popularité du christianisme (et de l'islam) fait partie de plan de D.ieu pour propager les idéaux de la Torah à travers le monde. Ces deux religions tendent à rapprocher la société d'une plus grande fidélité à la morale et d'une meilleure connaissance de D.ieu. Tout cela constitue des signes précurseurs de l'ère messianique.

De fait, le monde est en quête désespérée d'une rédemption messianique. Les guerres et la pollution menacent notre planète ; l'égoïsme et la confusion délabrent la vie de famille. C'est dans la mesure même où nous sommes conscients des problèmes que connaissent nos sociétés que nous aspirons à la rédemption. Comme le dit le Talmud, une des premières questions que l'on pose à un Juif le jour du jugement est : " As-tu souhaité la venue du Messie ? "


Comment pouvons-nous accélérer la venue du Messie ? Le meilleur moyen est d'aimer généreusement toute l'humanité, d'observer les mitsvoth de la Torah du mieux que nous pouvons, et d'encourager les autres à en faire autant.


Malgré l'obscurité dans laquelle il est plongé, le monde semble se diriger vers les temps messianiques. Un signe apparent en est le retour du peuple juif sur la Terre d'Israël et l'épanouissement de celle-ci grâce à ses efforts. En outre, un mouvement majeur fait revenir nombre de jeunes Juifs vers les traditions de la Torah.

Le Messie peut venir à tout moment, et son avènement ne dépend que de nous. D.ieu sera prêt quand nous le serons. Comme l'a dit le Roi David : " La rédemption arrivera aujourd'hui - si vous écoutez Sa voix. "

(Traduit de l'anglais par Jacques KOHN)

Pour une étude plus approfondie, lire : " Le vrai Messie ", par le rabbin Aryeh Kaplan (traduction française de Jacques KOHN - Editions EMOUNA).





 Cela a le mérite d'être clair
Au moins j'ai quelques indices.

Lorsque l'on parle de Jésus pour le commun des mortels, on se rappelle qu'il a pour mère une vierge enceinte et un père adoptif, qu'il est né dans une étable entre un âne et un boeuf entouré de bergers et qu'une étoile est allumée au dessus de cette jolie scène. que 3 roi-mages lui apportent des cadeaux.
 Qu'il avait prêcher la "bonne parole"et qu'il fini à l'âge adulte accroché à une croix après un procès "injuste". Ça fait 2010 ans que ça dure.

Les seules références que l'on possède sont des évangiles, 4 officiels Matthieu, Marc, Luc et Jean et un tas d'autres sortis dont on ne sait pas d'où. Mais récemment on a découvert d'autres "évangiles", dont celui de Marie, de JudasBarnabé qui pour quelque historien ce serait celui de Pilate (enfin les Actes de Pilate pour être précise) ,un texte sur l'enfance de Jésus etc....
(curieux pour un soi disant traitre !), un de
Les lieux où ils ont été trouvé pose  problème.
Ils ont été trouvé dans des lieux isolés, que l'on appelle Guéniza.
Il faut savoir une chose sur la Guéniza, c'est un lieu où l'on regroupe les textes erronés ,ou portant des erreurs ou fautes d'orthographe, mais qui portent un des Noms de D.ieu.
Tout écrit portant un des Noms de D.ieu ne peut être détruit par la main de l'homme ou par le feu. Ce serait pire qu'un blasphème ou un crime de lèse-majesté, ce serait l'équivalent d'un Déicide.

Donc les écrits erronés portant un des Noms de D.ieu seront isolés où ils mourront en se désagrégeant selon la volonté divine avec l'aide du temps. Et le lieu où ils sont regroupés n'est pas une bibliothèque mais une Guéniza, (sorte de poubelle sacrée)

Donc on peut se poser la question sur le statut réel de ces textes, d'autant que ces textes sont des originaux et apparemment aucune copie n'est arrivé jusqu'à nous.Ces textes étaient totalement inconnus jusqu'à leur découverte au XX siècle.

Et pour revenir aux 4 évangiles fondateurs, après les avoir lu ,on se demande pourquoi il y a tant de différences entre eux, pourquoi les évènements sont si différents et pourquoi sur certains chapitre on se demande qui a copié sur qui.

Quelle est la part de vérité dans tout cela ?
Parce que si on se penche un peu tant soit prou sur cette Histoire, on s'aperçoit qu'il y a des récits qui ne tiennent pas la route.
Ceci n'est pas logique, si les auteurs de ces évangiles disent la vérité ,les témoignages devraient se recouper ne serait ce qu'au niveau du temps ce qui n'est absolument pas le cas. Les seules dates qui nous donne une "certitude " c'est cela se passe au I siècle .

Mais le I siècle dure 100 ans. Ma foi on peut encore donné une fourchette beaucoup plus aléatoire, puisque Jésus est mort à "33" ans ce qui nous poserait de 0 à 33 après JC ou ère commune.

 Rien n'est moins sur.

Je me demande combien parmi les croyants du christianisme ont vraiment lu les évangiles ou la Bible tout court ? - -Combien on remarqué les "dissonances" chronologiques ?
- Il y a bien quelques chercheurs mais de quel côté de la barrières sont ils ?
- Je veux dire par là combien sont restés "neutres" lors de leurs lectures ?

Car chaque fois que l'on se penche sur le "sujet" la question de son positionnement est remis en question, sa position de croyant ou de personne ayant le respect de la religion.
 Bref a t on la Foi lorsque l'on se penche sur le cas "jésus" ?

Si on étudiait une religion disparue on aurait pas ce genre de "problème".

On se dirait cette religion a disparu, je ne me sens pas concerné, donc je n'aurais pas de "soucis" à l'étudier.

Ici ,ce n'est pas le cas, le christianisme est une religion encore "vivante" et notre éducation y a ses fondements dans la mesure où elle a influencée notre civilisation.

Donc quelque part remettre en question le christianisme est aussi se remettre en question soi-même. Pas évident !?

Avant de me prendre un râteau et de m'étaler comme un crêpe, je suis allé voir ce qui s'est déjà écrit sur le sujet.

A vrai dire je me sens comme un nain de jardin devant le géant vert !!!
J'ai l'impression que les évangiles trainent de drôles de casseroles.

Enfin tout n'est pas trés clair .

On trouve de tout, "à boire et à manger".

Entre les partisans qui disent que Jésus a existé et ceux qui disent que c'est un mythe et ceux qui disent que c'est un héros littéraire genre Roi Arthur on peut se gratter la tête !

Quelle méthode faudrait il utilisée pour avoir une approche franche du sujet ?

Reprendre les évangiles et pointer au fur et à mesure les "anomalies" et les comparés avec l'Histoire ?
Ou analyser leurs contenus et traduire ce qu'ils voulaient dire ?
Doit on les prendre au premier "degré" ou essayer de chercher le sens caché en s'aidant d'analogie, de décryptage ou autre ?

Il y a une autre solution ,de caler un pétard dans ma bible et d'allumer la mèche pour voir le résultat !!!! Je plaisante bien sur.
Et comme dirait un célèbre humoriste, je serais en état de péché mortel !!!

Alors je commence.........

-I- QUI EST JESUS ?


Nous connaissons Jésus par l'intermédiaire de 4 évangiles
-Matthieu
-Luc
-Marc
-Luc

Ces évangiles auraient été écrits entre 80 et 120 ap EC, mais les seuls plus anciens exemplaires datent du IV siècle.
C'est le premier écueil . Les spécialistes ne sont pas d'accord entre eux , et c'est un consensus qui arbitre le problème.

L'évangile le plus agé serait écrit en grec
C'est le second écueil .
Pourquoi écrit on un texte issu du Moyen-Orient en Grec ?

Lorsque on lit ces évangiles, les évènements qu'ils sont sensés raconter ,se déroulent entre 28 et 30 ap EC.
Pourquoi alors on y retrouve des évènements, qu'auraient vécu Jésus, mais qui ont eu lieu 20 ou 30 ans après sa mort ?
Encore un écueil qu'il faut élucider.

Des remarques très très importantes :

- Jésus est un Juif
- Il a prêcher en Gallilée puis en Judée selon les évangiles
- Il a eu un procés où il est passé devant Pilate
- Il a été crucifier par les Romains
- Il a été posé dans un tombeau
- Son corps ne fut jamais retrouvé d'où le mythe de sa résurrection

Autre remarques
- Il faisait des miracles
- Il prêchait
- Il n'a jamais rien écrit de sa main, on connait son prêche grace à des on-dits.
Ainsi "on dit " qu'il a marché sur l'eau, "on dit" qu'il a changé l'eau en vin etc.......
- Il est considéré être le "Messie" ......

Ce dernier "état" est quelque chose de très particulier, car être Messie demande des particularités bien spécifiques qui n'ont rien de religieux.
Mais comme dirait "l'autre" tout n'est qu'interprétations.
Le Hic est que les interprétations peuvent être éronées n'en déplaise à certains.

Et colporter un "faux témoignage" va à l'encontre d'un des dix commandements.(le Bon Dieu ne va pas être content !!!)


Premier résultat

nous nous trouvons devant un Juif, qui prêche en Gallilée, pour une nation "Israëlienne"et ensuite "Judéenne", ça c'est la réalité contextuelle !!

Par conséquent Jésus a la peau mate, pourrait être de taille moyenne, le nez fort, les cheveux bruns ou noirs et bouclés ou frisés, bref être de type sémite dans le genre de beauté bédouine.
Donc rien à voir avec les superbes tableaux où on le représente idéalement chatain, les yeux clairs, grand et mince,et la barbe blonde. Il pourrait ressembler à ceci.

http://www.wehaitians.com/jesus_1.jpg








 








From left, Photofest, Associated Donato Giancola/CNN   Imagining Jesus: from left, Jeffrey Hunter in "King of Kings", Janet McKensie's recent painting "Jesus of the People", the face of a first-century Semitic man, rendered by the contemporary artist Donato Giancola. 

Le personnage de droite emporterait le plus de suffrages, car il ressemble le plus à la majorité de la population occupant le Moyen Orient.
Un réalité qu'il faut accepter.

Des scientifiques ont reconstituer un visage sur un crâne datant du I siècle ,voici le résultat:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/ressources/images/normales/j/je/010327jesus2.jpgLe visage a été modelé par un expert, Richard Neave, qui a choisi d'employer une technique de reconstruction faciale déjà utilisée pour permettre l'identification de victimes d'incendie. Dans 70 % des cas, selon le Times, cette méthode s'est révélée efficace.

En voyant ,on peut bien mieux imaginé ce qu'est le visage réel de Jésus.

Donc le voir en homme blanc, les cheveux blonds et les yeux clairs est pour moi une ineptie et contraire à la réalité, à moins de relevé de "l'imaginaire".

Mais ne dit on pas que Jésus est un personnage qui a réellement existé ?

Alors il ne pouvait ressembler qu'à cela .
N'en dépalise aux "puristes", ceci est bien une réalité qu'il faut accepter. Il suffit de voir la majorité de la population qui vit au Moyen-Orient pour s'en rendre compte et aussi la majorité des populations juives.

Qui a influencé le "portrait " de Jésus ?

C'est un texte du XIII siècle écrit par ’un certain Publius Lentulus au sénat romain qui fait une description de l’apparence physique de Jésus :
- il avait “ jusqu’au niveau des oreilles les cheveux lisses et couleur noisette immature [châtain clair], mais plus bas des mèches bouclées un peu plus sombres et plus brillantes qui lui tombaient sur les épaules. Il avait la raie au milieu [...] et une barbe de la couleur de ses cheveux, qui n’était pas longue mais un peu pointue sur le menton. [...] Les yeux étaient gris [...] et clairs ”.
Ce portrait fantaisiste influença de nombreux artistes. “ Chaque période se créait le Christ qu’elle souhaitait ”, relève-t-on dans la Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.).

Pour en savoir plus
http://pensees.bibliques.over-blog.org/article-2471596.html

Je ne suis pas une grande spécialiste de ce genre d'approche je laisse les spécialistes faire leur boulot. Mais cela n'empêche pas de voir  la réalité des choses.

Parce que la grande question est : Est ce que Jésus a existé ???

Donc on revient à qui est Jésus.

Notre "copain" se nomme Jésus de NAZARETH.

Rien que dans le nom il y a déjà un dilemme . Si si je vous assure !!!
La raison esn est très simple, AU TEMPS DE JESUS , NAZARETH N'EXISTAIT PAS .
 
Ben oui, ça m'a bouché un coin.A vous aussi ?

La Ville de Nazareth n'existait pas, en fait cette ville a eu droit à la construction de quelques lieux saints qu'à partir du IV siècle à la demande de la mère de l'Empereur Constantin, celle qui deviendra Sainte Hélène.

Ce n'est qu'en 570 que fut bâtie la première église.

C'est en 1099, que les croisés vont conquérir Nazareth . Tout les lieux de culte sont en ruines.
Le Chevalier Normand Tancréde, Prince de Gallilée ordonnera la construction d'une cathédrale ,qui sera endommagée par un tremblement de terre en 1102.

La ville sera protégée par l'Ordre du Temple pendant deux siècle  et à partir de la chute de la ville de St Jean d'Acre, il n'y aura plus de pélerins à Nazareth.

Encore une question qui taraude :
Pourquoi faire porter au "fils de Dieu" le nom d'une ville qui n'a jamais existé de son vivant ?
Etait ce du "marketing" de la part de la Mère de Constantin ? Une marque déposée alors ?
C'est qu'on parle de Jésus de Nazareth depuis si longtemps ..............

Ne serait ce pas plutôt une erreur de traduction ????
Mais comment cela aurait il pu avoir lieu si les évangiles sont écrits en grec ?
Mais étaient ils écrits à l'origine en grec ?

On peut se dire qu'ils auraient pu être écrits dans un premier temps en hébreu ou en araméen et qu'ensuite ils furent traduits en grec. ce qui serait plus logique, puisqu'il a toujours été dit que Jésus est un juif.

Et comme juif il devait prêcher dans sa langue maternelle, l'hébreu ou l'araméen .

Un chose est certaine il priait en hébreu, il n'y a pas de doute là dessus.

Et en tant que juif, il allait prier au Temple ou dans un lieu de prière que sont les synagogues ou les yéchivas de village.

Et puisque l'on parle de la judaicité de Jésus, nous pouvons nous permettre de relever quelques unes des incohérences des évangiles et notamment Matthieu.
Outre la généalogie qui ne colle pas avec celle donnée par Luc, il y a tout de même de drôles de choses qui sont écrites.

Pourquoi avoir dit que Jésus est de Nazareth ?

Une autre explication pourrait venir d'une erreur de traduction.
Il ne s'agirait pas de Nazareth mais d'un "état" de Nazaréen .

Voila autre chose ?
Bien sur on se rut sur le dictionnaire pour  en connaitre la définition la plus exacte possible .

Nazaréen : vient de NOTZRIM = Nasaraioi / Nasoraean (Gk:Νασαραίοι), de l'Hébreu נֹצְרִים ou נוצרים qui veut dire "sentinelle" ou "gardien" de l'enseignement originel .

Les Naziréens sont une secte  qui date de Jérémie
et qui se transforma en secte gnostique sous le règne des Hamonéens.En particulier sous le règne de la dernière Reine de Judée Alexandra Hélène Salomé Jamnée.
Cette secte "hellènisée" devient partisane des Romains de Judée.
Cette secte enseigne dans plusieurs villes.
Pline l'ancien en parle dans ses oeuvres (Histoires naturelles -livre V), il indique que l'on peut trouver la secte à Apamae en Syrie, Hieropolis, Bambyx et Mabog.
Les écrits de Pline l'Ancien datent environ entre 30 et 20 avant l'ère commune. La Secte "gnostique"serait née en Judée autour de 50 av EC.

Mais la secte serait en fait plus implantée au Nord d'Israël, en Gallilée , en Syrie et en Samarie.

Epiphane a écrit : "Il y avait des Naziréens parmi les Juifs avant le temps du Christ qui ne sacrifiaient pas au Temple et ne suivait pas la Torah écrite mais pratiquaient les Mitzvoth .( Epiphanius, Adversus Haereses , xxix, 6)
Il dit  aussi qu'il leur étaient interdit de faire des sacrifices et de manger de la viande.

Le plus célèbre des "Notzrim" avant l'ère chrétienne est  Yeshu Ha Notzrim.
Il vécut sous le règne d'Alexandre Jamnée.
Ce qui nous amène entre 103-76 av EC.
Certains auteurs on pensé qu'il s'agissait de Jésus de Nazareth mais il y a un sacré fossé temporel entre les deux hommes.Au moins 100 ans.

Résultat:
Jésus de Nazareth ne peut pas être Yeshu Ha Notzrim .

Mais peut être que Jésus de Nazareth était un naziréen ?
N'a t on pas dit que Jean-Baptiste, cousin de Jésus, était un Naziréen ?
Cela va me devoir faire une petite disgression.



Jean Baptiste était habillé d'une peau de chameau , mangeait des sauterelles, prêchait dans le désert et baptisait avec de l'eau.
Sachant que les naziréens ne sacrifaient pas de bêtes et ne mangeaient pas de viande, indique qu'ils respectaient les animaux ou du moins faisaient en sorte de ne pas approcher des animaux morts.Et de plus cela fait partie des lois mosaïques ,voir Lévitique de l'Ancien Testament.
Sans doute une question de "pureté". Une peau est un animal mort ,qui dit mort = impureté.

Comment et pourquoi Jean Baptiste porte il comme vêtement une peau de chameau, d'autant plus impure que le chameau n'a pas de sabots ?
(une loi alimentaire juive interdit de manger un animal herbivore qui n'a pas de sabot, donc cet animal est considéré comme impur )Le chameau étant un ruminant ne portant pas de sabot, tout comme le porc est considéré comme impur parce qu'il a des sabots mais qu'il est omnivore et qu'il peut manger de tout, y compris toute sorte de déchets.Ils servaient à nettoyer les rues, je vous laisse deviné ce qu'ils pouvaient manger parfois !!!!

Mais il y a autre chose, les textes juifs montrent parfois des jeux de mots particuliers à leur langues.
C'est comme si on traduisait une bonne blague anglaise en français , non seulement la chute ne serait pas la même , mais on perdrait même parfois le sens premier.

Quand il est écrit que Jean Baptiste portait une peau de "chameau" ou un habit en "chameau ou un v^étement de chameau, cela pourrait vouloir dire autre chose.

Chameau = Guimelh en hébreux. sachant qu'en hébreux il n'y a pas de voyelle cela pourrait donner ceci G.M.L
ce qui pourrait donner aussi ceci GML = Guimelh =Gamaliel ou Gamla .

Est ce que Jean Baptiste portait le vêtement de Gamaliel ?
Mais de quel Gamaliel ce serait il agi ? de Shimon Ben Gamaliel dit 'l'Ancien ?
Comment Jean Bapstiste aurait il pu porter son "vêtement", en 28 de l'EC, Gamaliel l'Ancien était encore en vie

Alors s'agit il de Gamaliel II ayant une réputation de "spycho-rigide" ?
Gamaliel qui humiliait se coreligionnaire et qui excommunia son beau-frère ?
Le fameux chameau qui ne peut passer par le chas d'une aiguille ?

Pourquoi Jean Baptiste "porterait" il ce vêtement puisqu'il n'a pas la fonction ?
Sauf ,sauf il a "changé" de nom .
J'y reviendrait dessus un peu plus loin



-La naissance de Jésus

Selon les évangiles et la tradition chrétienne , Jésus serait né sous Hérode, et coïncidence une étoile brille dans le ciel.
Cette étoile attirera des "Rois Mages".
Et cette naissance sera l'occasion pour Hérode le massacre d'enfants innocents .

Mais qu'en est il vraiment ?

Il y a plusieurs hypothèses qui se baladent sur le Net et chacun pourra y trouver son compte .
Mais une question reviendra tout le temps .

De quel Hérode parlent les évangiles ?

Bonne question.........

Hérode le Grand est mort en -4 de l'EC.
Mais nous avons aussi son successeur Hérode Archélaos qui lui se fera enlevé la Royauté par les Romains en 6 de l'EC.
Et son successeur à lui sera Hérode Antipas jusqu'en 39 de l'EC.

Les trois s'appellent Herode.

Lequel des trois est le bon ?
On peut peut être le savoir, grâce à un détail du NT ---> le recensement de Quirinus .
en fait ce n'est pas un détail ,mais le grain de sable qui "coince" la machine.

Parce que ,que veut dire ce recensement ?

Il y a plusieurs réponses à cette question et il faudrait relire l'historien de cette époque Flavius Josèphe.


Et je reprends ce que j'ai écrit dans un article du blog, sur les Arpenteurs Romains

Reprenons la situation au temps de Jésus de Nazareth

C'est une période où Rome possède de nombreuses colonies.
Les Empereurs avaient besoin de connaître l'étendue de l'Empire pour des raisons économiques et militaires.
Avec les colonies se met en place une vaste opération de géodésie et l'établissement des premiers cadastres.
Cette opération de géodésie commencée sous César sera terminée sous Octave.
Ce dernier demandera de faire le recueil de toutes les mesures de longueurs,de capacités en usages dans les différentes provinces et villes cités, des formes de limitations et des règlements relatifs aux limites, accompagné d'un commentaire.
Il n'ira pas jusqu'à demander un arpentage de chaque propriété.
Une curiosité tout de même:
Les colonies seules possédaient un cadastre complet.
On se bornait jà délimiter l'ensamble du territoire des autres villes, pour l'assiette de l'Impôt.
Chaque champ n'avait que ses bornes privées et s'y trouvait imposé par la déclaration du possesseur.
Mais plus tard, on réclama de part et d'autre un cadastre et une délimitation qui se firent successivement d'après le mode suivi dans les colonies pour l'ager assignatus.

Octave ordonna, en outre, un recensement des personnes et des fortunes dans tout l'Empire, en imitation du CENSUS ROMAIN [censor, censibus(a), libri censorii ].

Des registres virent le jour dans chaque territoire, Cité ,colonies sous le noms d'encauta ...ou  ensautaria,potyptycha, vasaria publica  etc....

Ils répertorient les possessions de chaque contibuable ,et une réestimation à lieu tous les 10 ou 15 ans.
En cas de réclamation ? C'est comme de nos jours , il y a les "inspecteurs du fisc" --> les perequateurs.
Ces inspécteurs "extraordinaires" pouvaient réviser les opérations du censitor  ou de  l'adjutor ad census ou du curator ad census acciprendum et du censates de la Cité.

Pour évaluer les biens immobiliers et les terrains ,on comprend qu'il fallait un arpentage et donc on faisait appel aux agrimensores.

comme on le voit Rome fait faire un recensement  pour des raisons à la fois fiscale, et foncières.

Tant que Hérode le grand règnait , la Judée ne fut pas considérée comme Province Romaine, ni après son décés.
C'est avec son successeur que les problèmes de la Judée vont réellement commencer.

Alors la question serait pourquoi Joseph et Marie feraient ils le trajet "Nazareth" Bethlehem pour se faire recenser par Quirinus à une époque où les Romain n'avaient aucune ,je dis aucune raison de faire un recensement ?
Et pourquoi le faire en Judée alors qu'ils sont sensés habités en Gallilée ?
Autre curiosité, Quirinus fait un recensement au moment où la Judée devient Province Romaine ,soit après la déposition d'Hérode Archélaus en 6 de l'EC.

Que dit Falvuis Josèphe sur cette déposition ?
(Guerre des Juifs Livre II chap.VII 3)
Quand Archélaüs eut pris possession de l'ethnarchie, il n'oublia pas ses anciennes rancunes, mais traita avec férocité les Juifs et même les Samaritains. Les uns et les autres ayant envoyé des députés à César, la neuvième année de son règne. Archélaüs fut exilé dans la ville de Vienne en Gaule [1] : sa fortune fut attribuée au fisc de l'empereur. On dit qu'avant d'être mandé par César, il eut un songe : il lui sembla voir neuf épis pleins et grands que broutaient des bœufs. Il fit venir les devins et quelques Chaldéens et leur demanda d'interpréter ce présage. Chacun l'expliqua à sa façon, mais un certain Simon, de la secte Essénienne, dit que les épis signifiaient des années et les bœufs une révolution, parce que les bœufs, en traçant le sillon, bouleversent la terre : il règnerait donc autant d'années qu'il y avait d'épis, et mourrait après une existence très mouvementée. Cinq jours après, Archélaüs était cité au tribunal de César [2].

-1-Strabon dit( XVI, 2, 46. ):Chez les Allobroges à Lugdunum (Lyon dans la vallée du Rhône)
-2-Dans le récit parallèle des Antiquités (§ 342-348) Archélaüs est déposé la 10e année de son règne (6 après J.-C.) et non la 9e et le nombre des épis est modifié en conséquence. La date des Antiquités est confirmée par Dion Cassius, LV, 27. (La Vita § 5 mentionne aussi l'an 10 d'Archélaüs). Le songe d'Archélaüs, mauvais pastiche de l'histoire de Joseph, paraît être une aggada essénienne, comme il y en a plusieurs dans Josèphe. Il a dû les recueillir pendant son séjour chez Banous.
On ne s'étonnera pas de voir un prince consulter des "mages" chaldéens puisque l'on en trouve des traces dans Berakot, 56 a.

Et que dit la Loi Romaine
Tous les citoyens avaient le devoir de se présenter au recensement effectué par le censeur. Tite-Live (I, 42, 4) attribue au roi Servius Tullius (578 - 534 av. J.-C.) l’institution du cens obligatoire sous peine de prison et de mort.
Le terme romain de census aurait une acception socio-politique à la fois plus étendue, plus contraignante et plus explicite que celle du grec timèma : le verbe censere, rapproché d’une racine sanscrite çams , qui renvoie elle-même à un indo-européen cens, prend le sens de " situer un homme ou un acte ou une opinion à sa juste place hiérarchique, avec toutes les conséquences pratiques de cette situation, et cela par une juste estimation publique, par un éloge ou un blâme solennel ".

L’adéquation entre le nomen (titre) attribué à chaque citoyen au terme de sa declaratio auprès des magistrats (censores) chargés du census, et sa place effective dans la hiérarchie de la cité (participation aux assemblées, statut fiscal et obligations militaires) est donc très étroite.
 La régularité du census, son extension hors de Rome par la Lex Iulia municipalis, promulguée en 89 avant J.-C., astreignant chaque citoyen à l’enregistrement dans sa ville d’origine.

La présence effective à Rome était encore socialement souhaitable au temps de Cicéron, ainsi que la communication des renseignements demandés, sous peine de la confiscation des biens et de la perte de la liberté (Denys, IV, 15, 16), expliquent l’importance croissante de l’institution et, par voie de conséquence, de la charge des deux censeurs. Sous leurs ordres fonctionnait une bureaucratie disposant de locaux permanents et d’archives.

L’arsenal de la comptabilité sociale romaine se complétait sous le principat d’Auguste avec les lois Aelia-Sentia de 4, et Papia-Poppaea de 9 après J.-C.  qui introduisent une réforme fondamentale : désormais les citoyens, dans l’intervalle des recensements et en leur absence, devaient déclarer soit à Rome auprès des magistrats, soit dans les provinces auprès des gouverneurs, leurs enfants nés libres (y compris par conséquent les enfants nés d’esclaves).

 Les déclarations étaient consignées dans des registres auxquels il était désormais possible de recourir directement pour l’établissement du census. Ainsi, même si ces registres n’étaient pas destinés explicitement à des récapitulations, le mouvement de la population (et non plus seulement son état comme par le census seul) se trouvait de facto enregistré.

Enfin, des copies conformes étaient délivrées comme de nos jours à ceux qui en avaient besoin, et les papyrus d’Égypte en contiennent une demi-douzaine. Les décès eux aussi étaient enregistrés.

La base de toute reconstitution du niveau de la population des citoyens mâles adultes d’après le census repose sur les trois recensements en 28 et 8 avant J.-C., puis en 14 transmis dans les Res Gestae (8, 2 ; 8, 3 ; 8, 4) d’après l’inscription d’Ancyre (Ankara), mais aussi dans l’Evangile  : :

« En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. »

En ce qui concerne les citoyens, une étude faite par P.A. Brunt et reprise par Cl. Nicolet  permet un aperçu de la population romaine sous la République. A l’heure actuelle, 37 recensements sur une centaine réalisés sont connus

La principale critique que l’on puisse adresser à l’égard de ces résultats est la nature même de ces chiffres. En effet, s’il est probable qu’aux premiers siècles seuls les mâles se faisaient recenser, les derniers chiffres, en revanche, en raison de leur importance, semblent concerner toute la population. Mais en raison du manque de support, la question demeure à ce jour en suspens.
(source:http://users.skynet.be/remacle2/corsi/cors4.htm#1.2.1 )


C'est bien en 6 de l'EC qu'a lieu le recensement des terres pour en connaitre le potentiel fiscal .
Non seulement le Pays d'Archélaus est annexé mais aussi considéré comme Province Romaine.
Ce qui mettra le feux aux poudres si je puis dire.La Judée n'aura de cesse de bouter les Romains dehors.
La Judée sera gouvernée par Rome, par un Gouverneur nommé par Rome, seules les Terres gouvernées par Hérode Antipas seront excempts d'impôts mais paieront un tribu.




Question des plus embarassante qui soit:
Si Joseph et Marie sont de "Nazareth" (qui se trouve en Gallilée) ,soit à la frontière de la Syrie, pourquoi aller au devant de Quirinus qui est à Jérusalem,pour se faire recenser, dépasser Jérusalem sans s'y arrêter et faire naitre "Jésus" à Bethlehem soit plus de 20 km après Jérusalem ?
C'est comme si ils avaient râté une "station" !!!!! Ce n'est pas la seule "incohérence" des évangiles, il y en a d'autres

Pourquoi Joseph et Marie se font ils recenser ? sont ils citoyens romains ? Pourquoi aller en Judée devenue  Romaine, alors qu'en Gallilée ,il y a encore une "liberté" ?



Doit on en déduire que Jésus de Nazareth est né en 6 de l'EC ?

Mais alors ce pose le problème de la date de sa mort .
Si Jésus de Nazareth est mort à 33 ans comme c'est écrit dans les évangiles, cela correspondrait à 6 + 33 = 39 de l'EC.
Alors comment a t il pu être présenter devant Ponce Pilate dont les états de services disent qu'il fut nommé Prefect (procurateur pour Falvius Josèphe) de 26 à 36 de l'EC et qu'il est mort en 39 de l'EC à Rome.????

C'est encore un de ces paradoxes de ces évangiles .

Mais il nous reste encore une piste pour déterminer son année de naissance -----> la fameuse étoile
A quel moment y a t il eu une étoile "filante"
(selon la tradition chrétienne) dans le ciel pour guider les "rois mages" jusqu'à la crêche ?

On dit qu'à la naissance de Jésus il y a une grande étoile qui brille dans le ciel pour les experts ce serait une conjonction de "grosses" planètes, Jupiter et Saturne.Pour trouver une conjonction de ce type en signe des Poissons ( c'est le signe de ralliement des chrétiens)
On appelle les ordinateurs à la rescousse et enfin on peut avoir une image du ciel avec cette conjonction.

Et voici la date : 15 Décembre en 6 av l'EC
Grace aux ordinateurs et autres logiciels de calculs on peut voir cette image du ciel

http://www.historel.net/christ/conjonc.gif
Le Hic en astrologie c'est que le "changement d'ére" est donné par le soleil et non un amas planétaires.
Et astrologiquement parlant le changement d'ére a eu lieu 250 ans après la naissance de Jésus de Nazareth

Encore un paradoxe des évangiles ou encore une mauvaise interprétations des "signes".

Pour la fameuse étoile de Jésus il y a une autre explication (la Nième).

On peut parler d'une transcription midrashique de la fameuse comète de Yéoshouah Ben Perahyah .
Cette comète serait en fait la comète que Halley redécouvrira plusieurs siècle plus tard.

Le problème c'est que cela date du Ier siècle avant JC en pleine période Hérodienne.
Donc midrashiquement parlant il s'agit bien de l'étoile de "Jésus",mais de Jésus = Yéoschouah Ben Perahya. Ce qui n'est pas la même chose car ce "Jésus" a vécu au II siècle avant l'EC.

http://jewishencyclopedia.com/view.jsp?artid=561&letter=J
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yehoshoua_ben_Perahya )

Passages de la comète

  • 240 av J.-C. : Le passage de la comète est noté dans les archives chinoises.
  • 164 av J.-C : Observation par les astrologues babyloniens
  • 87 av J.-C. : Mention dans les archives chinoises et sur les tablettes babyloniennes.
  • 12 av J.-C. : Observation en Chine.
  • 64/66 : Mention en Chine et dans le Talmud.
  • 141 : Mention en Asie.
  • 218 : Mention en Asie.

(souce :http://fr.wikipedia.org/wiki/Com%C3%A8te_de_Halley)


Et comme une comète est signe de mauvais augure, il faut faire le calcul de son prochain passage, qui correspondrait à 76 ans plus tard soit autour 64 aprés JC ( début des émeutes à Rome; et l'année où Sénèque proclame l'égalité de tous les hommes , y compris les esclaves )
(voir article sur  Sénèque le Stoïcien )

 

 

Mais il existe une tradition chaldéenne qui a été traduite par Bérose  sur Babylone.....

 

Bérose publia une Babylõniaká [« Histoire de Babylone »] (appelée également Chaldaika [« Histoire de la Chaldée »]) à une date comprise entre -290 et -278, pour le compte du roi macédonien-séleucide Antiochos Ier et dans laquelle il remontait jusqu'à la naissance du monde et parlait d'un déluge universel. Selon Bérose, les dynasties antérieures au Déluge ont régné entre 10 800 et 72 000 ans, et les premiers rois n'ont pas duré plus de 12 000 ans..

 

« Bérose, traducteur de Bélus (l'interprète du dieu Bêl, le prêtre de Mardouk), attribue ces révolutions aux astres, et d'une manière si affirmative, qu'il fixe l'époque de la conflagration et du déluge. « Le globe, dit-il, prendra feu quand tous les astres, qui ont maintenant des cours si divers, se réuniront sous le Cancer, et se placeront de telle sorte les uns sous les autres, qu'une ligne droite pourrait traverser tous leurs centres. Le déluge aura lieu quand toutes ces constellations seront rassemblées de même sous le Capricorne. Le premier de ces signes régit le solstice d'hiver ; l'autre, le solstice d'été. Leur influence à tous deux est grande, puisqu'ils déterminent les deux principaux changements de l'année. » J'admets aussi cette double cause; car il en est plus d'une à un tel événement ; mais je crois devoir y ajouter celle que les stoïciens font intervenir dans la conflagration du monde. Que l'univers soit une âme, ou un corps gouverné par la nature, comme les arbres et les plantes, tout ce qu'il doit opérer ou subir, de son premier à son dernier jour, entre d

ans sa constitution, comme en un germe est enfermé tout le futur développement de l'homme » (Sénèque, Questions naturelles, III, 29).

 

  http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9rose

 

 

 

 

 

En fait on voit que l'on peut faire facilement des confusion de genre entre un Yéshou ou un Yeochoua que l'on traduit tout deux Jésus sans compter Yosé.

On trouve ici le "mythe" de la fuite en Egypte. "Yéchou s'enfuit avec son "père" en Egypte". Ce serait brocardé que de faire cela !!
Mais il est clair que ce Ben Perahya a laisser un courant de pensée qui marque les pharisiens..
 
Comment interprêter cette lecture de l'étoile ?
Je pense le voir dans un autre chapitre avec les "fils de l'étoile" qui ont vécu sous la période des Bar Kohkba ,ce qui nous amènerait au II siècle et nous n'en sommes pas là.

Mais revenons à notre "petit Jésus" de Nazareth .


Sa mère, la "Vierge" Marie, a appris par l'Ange Gabriel qu'elle va être enceinte .......
Cela est une réminiscence de l'histoire de la vieille Sarah qui apprend ar un envoyé de Dieu qu'elle sera enceinte mal gré sa vieillesse. Item pour certaines femmes de l'Ancien Testament.

Il est clair que pragmatiquement une "vierge" ne peut tomber enceinte sans avoir eu de rapports sexuels (appelons un chat ...un chat !!) sinon on ne peut l'appeler "vierge".

En réalité il s'agit d'une "jeune femme"(alma) nommée Marie ou Myriam.
Donc on se retrouve encore avec une très mauvaise traduction des textes originaux

Mais que dire de son compagnon Joseph ????





































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  • : Le blog de Barbara de Toulouse
  • : Réflexions sur le début du christianisme et du judaïsme rabbinique .Tout n'est pas fait de dogmes mais aussi de faits historiques et c'est cela qui m'intéresse. Le côté humain de la "chose". Les chrétiens ne connaissent rien sur l'histoire de leur religion et encore moins sur le berceau .Deux communautés issues d'une même "famille",qui se sont ignorées, voire combattue pendant des siècles, à coup de pogroms, de bûchers et d'anathèmes et pourtant elles sont "soeurs"......
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